Le casque fait parti des équipements obligatoires pour les conducteurs de moto et leur passager (article R431-1 du code de la route). Encore faut-il bien le choisir. La réglementation pour les casques moto oblige la mention des normes d’homologation, pour garantir votre sécurité.
Une norme européenne
Tous les casques vendus en France doivent porter une étiquette d’homologation avec la mention de la norme européenne. Elle se compose ainsi :
- la lettre E, suivie d’un numéro indiquant le pays qui a homologué le casque,
- le chiffre 04 ou 05, correspondant au n° du règlement
- le numéro de série de production.
- les lettres P, NP, J ou PJ, selon le niveau de protection
En laboratoire, un technicien aura vérifier toutes les caractéristiques du casque.
Elles devront répondre aux critères minimaux de qualité requise pour l’homologation du casque moto : l’amortissement des chocs (même quand la mousse de protection laisse un passage pour le port des lunettes de vue), sa déformation en cas d’impact, la résistance du casque à l’abrasion, mais aussi la fermeture de la jugulaire, l’angle de vision, et la résistance de la visière. Le casque aura aussi été soumis à une température de -20°, 50° et 25°.
Ces contrôles de vérification permettent de recaler un casque en cas de défaut de production.
Les bandes réfléchissantes
En plus de cette norme européenne, les casques vendus en France doivent comporter la norme NF. Elle impose en plus 4 éléments rétro réfléchissants. Ils doivent être positionnés sur le devant, l’arrière et sur les côtés. Ils permettent bien entendu au motard d’être plus visible dans la nuit.
Si le casque ne comporte pas ses stickers réfléchissants, il n’est pas considéré comme homologué. Vous encourez une amende de 90 euros et la perte de 3 points sur votre permis de conduire.
Le test Sharp
Mis en place en 2007 par le Royaume-Uni, le test Sharp est un gage de qualité. Il présente les tests de sécurité sous la forme d’une note, pouvant aller jusqu’à 5 étoiles.
Le test de casque moto se présente sous la forme de 22 simulations. Le casque devra subir 22 sortes de chocs, sur des surfaces planes et en relief.
Plus il absorbe les impacts, plus la note est bonne.
Pour plus de sécurité, certains casques sont désormais dotés du Système Emergency : il permet aux secours, en cas d’accident, d’enlever le casque plus facilement, sans risque pour les cervicales.